Études de projets d’autoconsommation photovoltaïque : évitez les erreurs !
Le 31 août 2022
Passer à l’autoconsommation n’est pas toujours rentable d’emblée. Pour que ce projet soit bénéfique, il faut que la production soit bien alignée sur la consommation du bâtiment et que les tarifs d’approvisionnement en électricité par le réseau soient suffisamment élevés. Il convient aussi que les mécanismes financiers (subventions, tarif d’achat du surplus, emprunts, etc.) soient favorables. Des conditions aujourd’hui majoritairement respectées. Sauf que…Il demeure indispensable de bien dimensionner son installation photovoltaïque pour maximiser la rentabilité du projet et réduire ainsi son temps de retour. Ce dernier peut varier entre 7 et 15 ans en fonction de l’adéquation de la courbe de production solaire avec les besoins énergétiques de chaque bâtiment. Il ne faut surtout pas surestimer ni sous-estimer ces derniers. Il en va de même avec le productible solaire qui dépend de l’emplacement géographique, des caractéristiques des panneaux utilisés et de leur orientation et inclinaison.
Quand les approches approximatives ont longtemps servi de modèle, aujourd’hui de nouveaux moyens et outils numériques sont apparus pour normaliser l’étude technico-économique et la rendre plus fiable. Nous citerons dans cet article quelques conseils pour éviter de faire apparaître des erreurs dans vos études de faisabilité ou de rentabilité des projets d’autoconsommation :
1. Viser le bon taux d’autoconsommation et le bon taux d’autoproduction : Le taux d’autoconsommation est la proportion de l’énergie photovoltaïque produite localement et que vous arrivez à consommer sur place. À ne pas confondre avec le taux d’autoproduction qui est la part de l’énergie provenant du photovoltaïque dans l’énergie totale consommée. Au fil des années précédentes, les taux d’autoconsommation visés par les professionnels variaient selon l’expertise de chacun et les « tendances » du marché. Le dimensionnement de l’installation en découlait. Toutefois, gare aux « calculs de coin de table ». La valeur optimale du taux d’autoconsommation peut tout à fait évoluer entre 20% et 100% en fonction des caractéristiques de chaque projet. À savoir les tarifs d’achat d’électricité et leur inflation, les économies générées et leur rapport aux couts d’investissement ainsi que l’évolution du prix de vente du surplus. Il s’agit aussi évidemment du niveau de corrélation entre les courbes de production et de consommation du bâtiment. En conclusion, il n’y a pas de valeurs de référence à cibler pour ces taux, mais il faut les optimiser au cas par cas.
2. S’appuyer sur les chroniques de données réelles : Pour s’assurer du niveau de corrélation réel entre les courbes de production solaire locale et la consommation du bâtiment, des chroniques annuelles de données sont nécessaires au pas de mesure variant entre 10 minutes et une heure maximum. Au-delà, se baser sur des index de consommation journalière, voire mensuelle, ouvre la porte à d’importantes erreurs d’approximation sur l’estimation de la part autoconsommée et de la part vendue. C’est aussi un moyen de se tromper sur le calcul des économies atteignables et qui dépendent de la répartition de cette énergie autoconsommée sur les différentes tranches horaires : heures creuses, fixées généralement la nuit en dehors des plages de production solaire, mais aussi habituellement entre midi et 15 heures, et les heures pleines (le reste du temps). Sans compter les heures de pointe dans le cas des sites raccordés en HTA et qui sont fixées de décembre à février à raison de deux heures le matin entre 8:00 et 12:00 et de deux heures le soir entre 17:00 et 21:00 à l’exception des dimanches.
3. Projeter correctement les gains sur les années futures : Un projet photovoltaïque ou tout actif de production ou de stockage d’énergie, a une durée de vie. Celle-ci s’allonge de plus en plus compte tenu du progrès technologique et la plupart des constructeurs indiquent aujourd’hui plus de 30 ans de durée de vie pour les panneaux PV. Ce serait en revanche inexact de considérer dans le bilan prévisionnel du projet, des bénéfices sur les 30 années futures qui seront égaux au bénéfice de la première année. En effet, le gain économique des années futures est impacté par plusieurs paramètres :
- l’inflation du tarif d’achat de l’électricité résiduelle ou soutirée au réseau
- l’inflation éventuelle des coûts d’exploitation (OPEX) et dans certains cas des tarifs de vente du surplus (par exemple dans le cas d’une revente gré à gré à un agrégateur).
- les paramètres de l’emprunt et notamment son taux et sa durée
- le taux d’actualisation ou le taux sans risques (discount rate en anglais)
- le taux de dégradation des équipements de production réduisant leur potentiel
- l’évolution de la consommation du bâtiment, qu’elle soit à la hausse ou à la baisse
À titre d’exemple, si nous considérons une consommation stable d’une année à l’autre, le vieillissement de l’installation photovoltaïque diminuera principalement l’énergie vendue en surplus et beaucoup moins l’énergie autoconsommée. Cela aura pour effet une réduction des revenus liés à la revente du surplus, mais pas des économies de facture.
4. Bien différencier le ROI projet du ROI client : Pour révéler la rentabilité des solutions d’autoconsommation, plusieurs indicateurs peuvent être présentés : le TRI (Taux de Rentabilité Interne), la VAN (Valeur Actuelle Nette), le TRA (Temps de Retour actualisé)… Quel que soit l’indicateur retenu, il est important de le calculer du point de vue du « client » final et de prendre en compte ses propres dépenses et ses propres revenus. Entre la vision « projet » et la vision « client », un facteur majeur va modifier cette équation : l’emprunt. Prenons l’exemple d’un projet dont le temps de retour serait de 10 ans pour amortir son cout d’investissement (ou CAPEX) à raison des économies et revenus de revente annuels actualisés. Celui-ci pourrait être de quatre ans ou encore moins pour le consommateur final qui, moyennant les mêmes gains, ne paie que des intérêts et une part du capital chaque année. Le taux d’intérêt, le pourcentage d’emprunt et la durée de l’emprunt sont donc des paramètres majeurs dans l’instruction du projet.
5. Considérer les nouvelles solutions hybrides : De nombreuses solutions existent. Il est par exemple possible de coupler l’installation avec des batteries ou de l’adosser à une offre de stockage virtuel. Et pourquoi pas investir dans les bornes de recharge de véhicules électriques (ces derniers devenant obligatoires à partir de 2035) ou dans les infrastructures de production et de vente d’hydrogène… Tous ces sujets qui continuent d’être considérés comme « innovants » se démocratisent rapidement grâce aux évolutions techniques et économiques majeures qui améliorent leur rentabilité. Ne pas les prendre en compte dans certains cas peut être même préjudiciable d’un point de vue économique. Réaliser sa toiture photovoltaïque juste quelques années avant d’installer des bornes de recharge de VE sera probablement sous-dimensionné. De même, il peut être moins bénéfique de vendre le surplus de production que de la stocker dans des batteries pour la décharger aux pics de consommation du matin et du soir, cas que l’on retrouve souvent dans certaines usines. Sans compter les profits générés par le peak shaving (ou la limitation des puissances souscrites) et le backup (ou la capacité d’apporter une alimentation secours), nécessaires à certains sites.
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